Il n’y a pas longtemps, je me promenais au centre ville avec un ami étranger;

il y avait beaucoup de circulation, quand soudain mon ami s’arrête et me demande si j’ai entendu le grillon.

Je lui réponds qu’un grillon ici en plein centre ville, c’est (fort) peu probable et que même s’il y en avait un, on ne pourrait pas l’entendre.

Mais il se dirige alors vers la porte d’une maison, écarte les feuilles d’une plante grimpante et me montre effectivement un grillon.

Tout émerveillé, je lui dis : « Alors vous, vous avez de bien meilleures oreilles que les nôtres ! »

Mais il me répond : « Vous entendez aussi bien que nous, mais vous écoutez d’autres sons. Regarde ! »

Il sort alors une pièce de sa poche et la laisse tomber sur le trottoir. Aussitôt les passants s’arrêtent pour voir d’où vient ce bruit.

« Tu vois, me dit-il, ce bruit n’est pas plus fort que celui du grillon, mais tous l’ont entendu. Tout dépend de ce à quoi notre oreille est attentive ! »

La voix de Dieu ressemble-t-elle plus au bruit du grillon ou à celui d’une pièce de monnaie qui tombe sur le trottoir ? Je ne le sais pas.

Ce que je sais, c’est que nous avons besoin d’exercer nos oreilles pour l’entendre, et d’apaiser  notre agitation intérieure pour entendre la  Parole de de Dieu.

Que s’ouvrent nos oreilles au murmure de Sa  voix.

Dieu nous attend.

Il attend que notre main saisisse la sienne.

Il attend que notre bouche dise  ses louanges.

Il attend que nos cœurs se tournent vers lui.

Il attend que notre intelligence s’ouvre pour accueillir sa Parole.

Dieu nous attend.

Seigneur notre Dieu, qui t’es fait Père en JC, nous voici.

Nous avons quitté nos lieux de vie pour passer ce moment en ta présence,

pour répondre à ton appel.

Rends nous présents à toi.